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Transhumance au sud
11-14 juillet
Jean-Claude Veyrard & Thierry Marra
Samedi 11 juillet, le réveil sonne de bonne heure, la nuit a certainement été courte et agitée pour beaucoup à
l’idée de partir 4 jours avec le club, c’est notre cas. Il faut se lever tôt pour être à Voreppe à 8h30 max et ça tire forcément
un peu, mais rien ne vaut un bon 100 km d’autoroute pour se mettre en jambes. D’autant que nos organisateurs l’ont
annoncé, la sortie est longue et les routes fatigantes. Nous rencontrons sur l’autoroute bon nombre de «
LYON CHAPTER FRANCE » et on y va gaiement de nos coucous avant de se retrouver au point de ralliement, A48 Aire de
l’Île Rose.
Après de belles accolades (en respect des gestes barrières naturellement) tenue du traditionnel briefing :La
transhumance, mais qu’est-ce donc cette chose-là ? Réponse de Jean-Claude : déplacement saisonnier d’un troupeau en
vue de rejoindre une zone où il pourra se nourrir, et se reproduire (Enfin, nous pensons que la seconde définition relève de
l’imagination de JC ! ). Et où va-t-on ? Direction les Alpes du Sud et plus précisément Barcelonnette et sa région.
Nous voilà partis, une bonne trentaine de motos et plus de 40 bikers. Le départ s’effectue dans la grisaille accompagnée
d’un peu de crachin, mais nous retrouvons très vite le soleil et prenons un petit-déjeuner au camping « Oblou », qui finira
de nous réchauffer.
Durant cette deuxième partie de matinée, nous commençons à nous émerveiller des paysages et des belles routes
sinueuses de la route Napoléon, l’itinéraire nous fait passer, entre autres par le barrage du Sautet, le col du Noyer et nous
conduit pour la pause déjeuner à... Ancelle. Tiens donc, serions-nous en terres connues de notre cher Président ?
Nous repartons très vite pour la seconde partie de la journée direction col de la Moissière (attention, on ne somnole
pas en moto SVP après le déjeuner), puis Savines et plein de carburant à Barcelonnette, avant de gravir la montagne à
destination de notre lieu de villégiature pour les trois prochaines nuitées : l’auberge de la Fouillouse au fond de la vallée
de l'Ubaye. Elle est raide cette montée sur une petite route de montagne avec des virages serrés à 180°, mais cela vaut la
peine, qu’elle tranquillité LA-HAUT.
Nous découvrons notre gîte, spartiate, mais nous étions prévenus, très vite la douche (il faut s’adapter, mais c’est
tellement charmant) des chaussettes propres et APERO, moment très convivial où on partage les souvenirs, les
expériences et le vécu de la journée. On se paie des tournées et on goûte les bières locales et le petit vin blanc.
Quelques marcheurs vont se dégourdir les jambes malgré cette première journée de roulage, et en profitent pour
échanger quelques amabilités avec des riverains, notamment avec une bergère particulièrement accueillante et
aimable (n’est-ce pas Sergio et Roland), avant un dîner convivial partagé avec des randonneurs en quête de grands
espaces.
Dimanche, réveil matin à ??? très tôt, mais nous avons tous à cœur
d’être à l’heure pour cette nouvelle journée qui s’annonce très
belle. Départ prévu 8h30, mais l’impatience de rouler est très forte et tout le
groupe (hormis peut-être JC) est prêt avant l’heure. Un peu d’appréhension
peut se lire avant de partir chez certain(e)s, il faut affronter la vertigineuse
descente vers la vallée avec le flot de véhicule montant en sens inverse pour
venir au gîte, point de départ de promenades en montagne. Pas évident avec
nos grosses machines, mais tout se passe naturellement bien, et ce sera ainsi
durant les 4 jours
On débute par le col d’Allos; ça tourne, ça tourne, on prend néanmoins
le temps de profiter des paysages puis direction Entrevaux, déjeuner et
shopping dans la vieille ville. Il fait chaud ! On repart ragaillardis, ça tourne
toujours et encore, mais que c’est bon. Nous empruntons de magnifiques
gorges et roulons direction le col de la Cayolle où nous allons devoir
affronter… les orages. Pas cool pour ceux qui ont laissé, volontairement ou non,
la combi de pluie au gîte.
Direction Barcelonnette et retour au gîte, copier/coller de la soirée
précédente. Ptite différence toutefois, dîner à l’extérieur suivi d’un after à la fin
duquel certains s’extasieront devant la beauté du ciel étoilé….