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LE PAIN DE SUCRE
7-8 septembre
Eric Thavel & Jean-Claude Veyrard
Pour ma 2e sortie officielle avec le Chapter, j’en choisis une que j’espère bien nommée « Le pain de sucre », sans
savoir ce qui m’attend. Je retrouve mes compagnons de route au péage de Voreppe samedi matin pour un
départ groupé à 9h pétante.
Après une petite pause-café au col du Glandon, nous prenons la direction de Saint-Jean-d’Arves en passant par le
col de La Croix de fer. Une déviation nous entraîne en direction du col du Mollard.
À Saint-Michel-de-Maurienne, nous prenons de nouveau de l’altitude en direction de Valloire pour le déjeuner.
Nous passons à vive allure le col du Télégraphe, nos estomacs criant famine, d’autant que, d’après Eric, notre
organisateur du jour, une surprise nous y attend. Les rumeurs vont bon train au sein du peloton et un strip-tease
serait annoncé afin de régaler nos yeux à notre arrivée, mais ce sont bel et bien nos papilles qui seront charmées
par un délicieux barbecue proposé à volonté par le restaurant Don Camillo.
Le repas englouti, nous quittons Valloire et nous nous envolons en direction du magnifique col du Galibier et
sous nos roues défilent le nom des ténors du précédent tour de France.
Nous profitons encore d’un magnifique panorama en descendant le col du Galibier puis celui du Lautaret.
Il est temps de donner à boire à nos machines lors d’un arrêt minute à Briançon. Petits et grands
bidons rassasiés, notre prochaine étape nous amène en haut du col de l’Izoard où nous profitons, après l’avoir
gravi avec autant de panache que les nombreux cyclistes que nous avons escortés, de la vue magnifique sur le
massif du Queyras.
Photo de groupe prise, nous voilà repartis en direction de Saint-Véran puis du col Agnel à la frontière Italienne où
le panorama, du haut de ses plus de 2700 m est saisissant, du moins, lorsque le brouillard veut bien nous laisser
l’entrevoir sous l’œil justement du fameux Pain de sucre qui culmine à plus de 3200 m. Le froid,
également devient saisissant; donc après avoir gravi 6 cols dans la journée, nous rejoignons le refuge du col qui
sera notre étape pour la nuit.
Après avoir pris une bonne douche bien méritée, direction la «salle de réception » où nos hôtes propriétaires du
refuge nous avaient préparé un apéritif. Le repas fut ensuite copieux comprenant une bonne soupe qui nous
réchauffa.
Après le repas, pendant qu'une partie du groupe partit se coucher, certains entamèrent des parties de tarot
accompagnées de verres de Génépy.
La nuit fut longue pour ma part, la faute à un concert de gorges en do majeur...Sans boules Quies.
J’ai beau être matinal, j’ai du mal... C’est ainsi que je résumerais le départ matinal justement du refuge dans le
froid glacial, les yeux à peine en face des trous, assis sur une selle encore givrée.
Nous laissons à peine le temps à nos machines de monter en température que nous voilà arrivés à Saint-Véran
où seul le bruit de nos bottes résonne dans les rues encore endormies.
Juste les temps de nous dégourdir les jambes que nous repartons, alors que le soleil commence à pointer le bout
de son nez pour nous réchauffer, à l’assaut des impressionnantes gorges du Guil.
À la sortie de Guillestre, nous prenons la direction de Briançon et profitons d’une pause-café bien méritée au
bord de l’eau à la Roche de Rame. Après une nouvelle photo de groupe au col du Lautaret nous nous dirigeons
vers La Grave où nous nous arrêtons déjeuner.
Avant de repartir, nous revêtons nos combinaisons étanches, la pluie étant annoncée... Mais c’est le soleil qui
nous escortera finalement sur la magnifique route à flanc de montagne jusqu’à La Garde puis direction Le Bourg-
d’Oisans où la pluie décide finalement de nous faire un petit coucou jusqu’à Vizille où nous bifurquons pour
rejoindre Grenoble puis le péage de Voreppe où nous nous séparons.
Me voilà à peine arrivé chez moi que j’ai déjà très envie de repartir après un magnifique week-end et une
organisation sans faille.
David Bossy