Page 2 - link oct 19
P. 2

LE PAIN DE SUCRE
     7-8 septembre
     Eric Thavel & Jean-Claude Veyrard

     Pour ma 2e sortie officielle avec le Chapter, j’en choisis une que j’espère bien nommée « Le pain de sucre », sans
     savoir  ce  qui  m’attend.  Je  retrouve  mes  compagnons  de  route  au  péage  de  Voreppe  samedi  matin  pour  un
     départ groupé à 9h pétante.
     Après une petite pause-café au col du Glandon, nous prenons la direction de Saint-Jean-d’Arves en passant par le
     col de La Croix de fer. Une déviation nous entraîne en direction du col du Mollard.

     À Saint-Michel-de-Maurienne, nous prenons de nouveau de l’altitude en direction de Valloire pour le déjeuner.
     Nous passons à vive allure le col du Télégraphe, nos estomacs criant famine, d’autant que, d’après Eric, notre
     organisateur du jour, une surprise nous y attend. Les rumeurs vont bon train au sein du peloton et un strip-tease
     serait annoncé afin de régaler nos yeux à notre arrivée, mais ce sont bel et bien nos papilles qui seront charmées
     par un délicieux barbecue proposé à volonté par le restaurant Don Camillo.
     Le repas englouti, nous quittons Valloire et nous nous envolons en direction du magnifique col du Galibier et
     sous nos roues défilent le nom des ténors du précédent tour de France.
     Nous profitons encore d’un magnifique panorama en descendant le col du Galibier puis celui du Lautaret.

     Il  est  temps  de  donner  à  boire  à  nos  machines  lors  d’un  arrêt  minute  à  Briançon.  Petits  et  grands
     bidons rassasiés, notre prochaine étape nous amène en haut du col de l’Izoard où nous profitons, après l’avoir
     gravi avec autant de panache que les nombreux cyclistes que nous avons escortés, de la vue magnifique sur le
     massif du Queyras.
     Photo de groupe prise, nous voilà repartis en direction de Saint-Véran puis du col Agnel à la frontière Italienne où
     le panorama, du haut de ses plus de 2700 m est saisissant, du moins, lorsque le brouillard veut bien nous laisser
     l’entrevoir  sous  l’œil  justement  du  fameux  Pain  de  sucre  qui  culmine  à  plus  de  3200  m.  Le  froid,
     également devient saisissant; donc après avoir gravi 6 cols dans la journée, nous rejoignons le refuge du col qui
     sera notre étape pour la nuit.
     Après avoir pris une bonne douche bien méritée, direction la «salle de réception » où nos hôtes propriétaires du
     refuge nous avaient préparé un apéritif. Le repas fut ensuite copieux comprenant une bonne soupe qui nous

     réchauffa.
     Après le repas,  pendant  qu'une partie du  groupe partit  se  coucher,  certains  entamèrent  des  parties de  tarot
     accompagnées de verres de Génépy.
     La nuit fut longue pour ma part, la faute à un concert de gorges en do majeur...Sans boules Quies.
     J’ai beau être matinal, j’ai du mal... C’est ainsi que je résumerais le départ matinal justement du refuge dans le
     froid glacial, les yeux à peine en face des trous, assis sur une selle encore givrée.
     Nous laissons à peine le temps à nos machines de monter en température que nous voilà arrivés à Saint-Véran
     où seul le bruit de nos bottes résonne dans les rues encore endormies.

     Juste les temps de nous dégourdir les jambes que nous repartons, alors que le soleil commence à pointer le bout
     de son nez pour nous réchauffer, à l’assaut des impressionnantes gorges du Guil.
     À la sortie de Guillestre, nous prenons la direction de Briançon et profitons d’une pause-café bien méritée au
     bord de l’eau à la Roche de Rame.  Après une nouvelle photo de groupe au col du Lautaret nous nous dirigeons
     vers La Grave où nous nous arrêtons déjeuner.
     Avant de repartir, nous revêtons nos combinaisons étanches, la pluie étant annoncée... Mais c’est le soleil qui
     nous escortera finalement sur la magnifique route à flanc de montagne jusqu’à La Garde puis direction Le Bourg-
     d’Oisans  où la  pluie décide  finalement de  nous  faire  un petit  coucou  jusqu’à  Vizille où  nous  bifurquons  pour
     rejoindre Grenoble puis le péage de Voreppe où nous nous séparons.
     Me  voilà  à  peine  arrivé  chez  moi  que  j’ai  déjà  très  envie  de  repartir  après  un  magnifique  week-end  et  une

     organisation sans faille.
     David Bossy
   1   2   3   4   5   6   7