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*** À LA BONETTE JE ME CAILLE LES ROUPETTES, À L'IZOARD JE ME PELE LE DARD, À L'ISERAN JE ME GELE LE
      GLAND (CHANSON À BOIRE) ***
      Le Col de la Bonette est un enfer pour moi, je n’ai pas envie de me casser la gueule dès le départ, il fait froid et
      Thierry me passe devant, je roule tellement lentement ! Je mettrais 45 minutes de plus que les autres ! Je ne
      m’arrête pas pour une photo, il fait tellement froid, je ne croise PERSONNE ! Bon le temps est pourri… Il ne fait
      toujours pas chaud. Je longe le Guil, je connais, mais ma conduite n’est pas touristique, c’est à peine si je
      reconnais l’endroit que je trouve habituellement tellement beau ! Le Col d’Izoard, c’est l’éclate, la route est
      dégagée, je croise une voiture qui descend et ce sera tout. C’est superbe et reposant… surtout en comparaison
      de la Bonette. À Gravère, je retrouve Thierry qui termine son plein. Je m’active, nous repartons ensemble, et
      nous resterons ensemble jusqu’à la ligne d’arrivée. C’est parti direction le Col de l’Iseran.
                                                                   En montant, à Bonneval, il fait moyen, il pleut, on
                                                            s’arrête. Pour que le blouson d’été de Thierry ne prenne
                                                            pas l’eau, il décide de mettre les vêtements de pluies,
                                                            par soutien (et aussi parce qu’il pleut) je fais de même…
                                                            On voit arriver 2 autres compères, Lucien et Jean-Pierre
                                                            qui en profitent pour faire de même. Je pars le premier
                                                            sachant qu’ils vont tous plus vite que moi sous la pluie,
                                                            j'aime pas les routes mouillées ! Dans la montée, je
                                                            ralentis pour admirer le paysage, c’est tellement beau là
                                                            je m’arrête pour prendre quelques photos.

                                                                   Arrive le Cormet de Roselend…, je pense à
                                                            Nicolas qui nous avait annoncé être ici à moins le quart
      pour l’apéro. Ah mais que vois-je sur le bord de la route ? Une bouteille de Ricard et aussi deux Bikers… Thierry
      et Thierry ! Thierry (un copain) est venu à notre rencontre sur le parcours. Allez, on fait une petite photo !
      J’apprends par Thierry qu’après l’apéro, tous les autres
      viennent de partir.
      C’est reparti sous la pluie, à un bon train. À Saint-Jean-
      de-Six, je croise 2 participants, bien fatigués. On
      s’arrête… Ça fait 9h00 qu’on est parti et ça me rappelle
      l’année dernière, ma route des Grandes Alpes dans la
      journée, après 09h00 de reliefs Alpins, il m’en restait
      encore 7 !! On repart un peu avant eux, on se retrouve
      dans la montée du Col des Glières… merde il n’y a plus
      de route, je tombe sur un chemin ! je regarde le gps à
      gauche à droite, ah non c’est juste, on passe sur des
      cailloux et des trous, puis je vérifie si je n’ai pas crevé !!
      Après, on se dirige vers Bellegarde, à la station du
      Carrefour Market. On se pose un peu… on boit un
      coup… Je passe un coup de fil à ma « passagère à la
      maison » qui m’informe de la position des autres sur
      Liberty Rider… Ils ne sont pas loin devant, mais normal,
      ça va être beaucoup, beaucoup plus roulant.

      *** À SAINT-HIPPOLYTE JE PASSE VITE ? AU COL DU CHAMP DU FEU J’EN VEUX !! ***
              C’est parti pour la traversée du Jura, Les Rousses, Morbier les routes sont superbes, la traversée de
      Morteau avec beaucoup de monde, Saint Hippolyte - point de passage et le plein à Cernay… Pause, là ça
      commence à peser, et c’est dommage parce qu’on arrive dans les Vosges, ça va être difficile ! Le mauvais temps
      s’installe, les routes sont mouillées… Le col du Bonhomme dans la nuit et le brouillard, personne ! C’est
      (sûrement) beau !!?? Ensuite c’est le festival, Thierry ouvre la route dans le brouillard et ça commence par 3
      biches qui passent au-dessus de son garde-boue, un renard, des marcassins et encore 2 biches… et comme on
      n’y voit pas grand-chose, c’est l’effet de surprise à chaque fois. Je partage tout cela dans la nuit avec Brigitte,
      dans le casque, qui me « rassure » en m’annonçant que c’est « normal, vous êtes dans une réserve naturelle » !!
      On arrive à Sainte-Marie-aux-Mines, on prend le tunnel Maurice Lemaire, ça va nous réchauffer… ah c’est bon
      un coup de régulateur, on lâche le guidon et on se repose les épaules, au chaud ! Ensuite Col de l’Engin, sans le
      voir toujours dans le brouillard, puis on est en Moselle, ça roule vite, dans le brouillard, Pont-à-Mousson, on
      échange avec Thierry sur l’architecture de la ville et nos souvenirs respectifs dans le coin ! Thiaucourt, le plein, je
      me languis de voir enfin le jour qui ne vient pas ! On termine l’épreuve des Vosges pour attaquer celle de la
      Meuse… Là c’est le coup de barre, on s’arrête fréquemment, chacun notre tour on a besoin de se poser, chaque
      pause est une épreuve… on bataille pour tenir éveillés, les paysages sont superbes !
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