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Après cet intermède, c’est le long retour à l’écurie dans la splendeur du soleil couchant
      illuminant les jaunes et rouges des premières couleurs d’automne sur la forêt. Les paysages de
      montagnes, falaises, rochers continuent de nous éblouir jusqu’au bercail de l’hôtel « sous l’olivier
      » au bord d’un ruisseau bouillonnant. Plein les bottes, mais surtout plein les yeux de ces merveil-
      leux paysages. La Drome provençale vaut le voyage et même le détour et même la sortie de la
      couette. C’est notre Toscane à nous.
             Arrivés à l’hôtel, tous au balcon pour diverses sérénades aux belles divas qui prennent la
      pose ou montrent leurs gambettes même au drone de Jean. Nous reprenons des forces jusqu’à
      l’after où nous arrosons la naissance d’Arthur Dautrey avec Klug, étrange élixir mais qu’importe
      le flacon ni même le contenu pourvu qu’on ait l’ivresse de l’amitié pour bien arroser ce nou-
      veau Terrien. Il y eut un soir, il y eut un matin et ce fut le deuxième jour.
             Nous grimpons raide à l’assaut du soleil levant, serpent brillant de bécanes dans l’enfilade
      des virolos. Sur les hauteurs, une mer de nuages baignée de lumière nous subjugue tous, mais
      bientôt la brume nous rattrape et seuls deux points rouges devant nous guident. Au fil des lacets
      la chenille des phares dans le brouillard nous plonge dans une ambiance féerique. Sur la trace
      des ladies nous slalomons dans les gorges de St Ferréol Trente Pas magnifique encore. Puis c’est
      la pause-café dehors au soleil sur la mini placette d’un mini village de la paillette avec gâteaux
      maisons. Nous suivons la Drôme, trait turquoise au fond de la vallée dominée par de splendides
      villages perchés. C’est la Corse aussi.
      Tout est beau jusqu’à Die où la cène du dernier repas se déroule encore et toujours au soleil !
             L’après-midi, on pense retour, fin tranquille du voyage et bien pas du tout, c’est col, col et
      col, col du Rousset et bien d’autres jusqu’à ce que l’on trouve le froid et le frisson pour bien
      apprécier la chance que l’on a eue de goûter l’été indien. Transition vers l’automne qui nous
      attend bientôt. La redescente nous réchauffe avant les adieux déchirants
      On dirait le sud, mais aussi on dirait l’été que l’on n’a pas eu. On dirait le sud le temps du bon
      temps. C’était vraiment bon.
      Merci Ô range, Ô mes espoirs, n’ai-je donc vécu que grâce à vos bons soins ?
      Merci Pascale et Stéphane pour ce splendide week-end.
      Lulu
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